Nous avons laissé, à Katia de le Hoye, le plaisir d’aborder son hobby « très proche de la nature » dira-t-on !
Katia est ambassadrice SEQUOIA et vit à Watermael-Boitsfort, elle est maman de 3 grands garçons. Elle a épousé en 2ème noce un charmant apiculteur de Basse-Wavre mais qui est malheureusement décédé 5 ans après leur rencontre... Katia n’avait pas encore l'amour de l'apiculture lors de ce drame, mais elle a dû s’occuper seule des ruches de son défunt mari et elle s’est tournée vers l'association pour obtenir de l'aide lors de la confection de la première récolte qu’elle avait dû entreprendre seule…
Une véritable chance pour elle de rencontrer Barbara avec qui, elle a entrepris une formation d’apicultrice à Ottignies et elles sont inséparables sur ce sujet « piquant » depuis 2014...Katia précise néanmoins que malgré leurs apprentissages, elles ont subi beaucoup de pertes parmi les ruchers en 2016 !
Qu’à cela ne tienne, la passion pour les petites butineuses, a été plus forte et de commun accord, Katia et Barbara ont décidé de recommencer l’aventure, dès lors, à partir d’une seule ruche saine.
D’où venait sa motivation ?
Katia se demanda comment poursuivre la passion de son défunt mari, ce que beaucoup d’entre nous auraient fait, et vite, progressivement, elle fut vraiment conquise par ces gentilles demoiselles ailées, qui l'ont apprivoisées lentement, sentant d’instinct que leur nouvelle admiratrice, ne leur voulait que du bien….
Par le travail assidu et la douceur de Katia et Barbara, le miracle se fit ! Et oui !
A deux, elles ont donc développé à nouveau ce processus complexe, d’un seul essaim au départ et actuellement, le nombre de ruchers est de quatre !
Nos amies croisent les doigts pour que les deux ruches qu’elles ont divisées, dès ce printemps, démarrent bien et actuellement, fin mars, preuves en sont que leurs abeilles sortent et commencent déjà à rentrer du pollen :).
Katia profite de cet article pour annoncer que cette passion est communicative et que la patience, la persévérance, sont de mise à toutes les saisons et elle précise que même la peur des abeilles, compréhensible pour tout néophyte, est naturellement vaincue, eu égard au bonheur de vivre en harmonie avec la nature…
Il faut accepter l’échec d'avoir perdu huit ruches en un an mais, le désir de recommencer avec plus de sagesse, est plus fort, à chaque fois !
L’espoir de nos deux aventurières du miel, pour cette année, est de conserver leur rucher en pleine forme, de voir leurs deux ruchettes se développer et surtout de pouvoir continuer à récolter ce merveilleux produit qu’est le miel nature, afin de le faire partager fièrement aux gastronomes que nous sommes !
Bon appétit !
Yves Cantineau