Soumis par Pierre Degand le lun, 13/07/2020 - 09:42

Passionnée de lecture, Chantal partage ses notes de lecture. 

Plusieurs générations de femmes d’une même famille se racontent. Nous les voyons d’abord par les yeux d’une esthéticienne aux doigts d’or, qui les accueille successivement dans son salon de beauté, les soigne, les écoute, leur fait oublier tensions et soucis.

L’idée est originale, et les romans qui racontent plusieurs générations sont plaisants à lire. Celui-ci nous parle de nous, de nos familles, du temps qui passe, des valeurs profondes qui restent les mêmes, et des petits et grands évènements du quotidien qui créent des différences somme toute superficielles.

Nous y reconnaissons nos mères et nos filles, nos cousines et nos tantes, nos maisons et nos campagnes, nos vies rêvées et nos vies réelles.

Une grande envie de s’occuper de nous, de nos corps, de s’accorder ces moments rares en institut de beauté, pour se faire choyer, se retrouver, être bien. Un luxe, certes, mais de proximité, qui vaut sans doute bien plus que n’importe quel achat compulsif fait pour se consoler.

Quelques mots extraits du livre :

Jeanne, quatre-vingt-quatorze ans, … a rencontré les livres tard, hier Buzzati, et son « chaque année qui passe, apprendre à désirer moins », pour elle, c’est chaque seconde. 

L’autrice a reçu le Prix Femina des lycéens en 2018, pour un autre roman, Je voudrais que la nuit me prenne.

Les hommes meurent, les femmes vieillissent, Isabelle Desesquelles, Pocket 2017 & Belfond 2014, roman

Commentaires

Portrait de francoisebeirens@skynet.be

Merci pour cette note de lecture . Je vais me procurer le livre !

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