Chantal Olivier se propose de partager sa passion pour la lecture. Chantal nous parle du livre de Luis Sepulveda Le vieux qui lisait des romans d’amour
Titre |
Le vieux qui lisait des romans d’amour |
Auteur |
Luis Sepulveda |
Traducteur |
François Maspero |
Editeur et collection |
Métailié, 1992 |
Code ISBN |
2.86424.127.7 |
Quelque part entre rivière et forêt amazoniennes, la bourgade endormie d’El Idilio voit arriver deux pirogues, avec à leur bord, l’une le cadavre d’un gringo, l’autre des indiens Shuars, que le maire accuse immédiatement de meurtre. Antonio José Bolivar Proano, le vieux, démontre rapidement que l’homme a été tué par une ocelote, folle de douleur d’avoir perdu ses petits tués par ce chasseur. La traque s’organise, le vieux préférerait continuer à lire ses romans d’amour, mais sa connaissance de la forêt et des animaux qui la peuplent en font le référent indispensable. Il est question de vie sauvage de forêt qui recule, décimée par les chercheurs d’or et les planteurs, de savoir ancestral, de sauvegarde de la nature et de respect de l’animal en tant qu’égal vivant. L’auteur y rend un bel hommage à la lecture de « feel good novels ».
« Il savait lire.
Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l’antidote contre le venin redoutable de la vieillesse.
Il savait lire. »
Le seul ouvrage de cet auteur dans ma bibliothèque, c’était l’Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler, dont je vous ai déjà rendu compte, et qui m’a donné envie d’en lire d’autres, aussitôt commandé chez mon libraire de quartier.
Luis Sepulveda, exilé chilien, vient de mourir en Espagne du coronavirus, il avait 70 ans.
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